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Du 1/1/2015 au 1/7/2015, Shikama et ses lecteurs : plus de compassion et prières pour tous les réfugiés Rwandais se trouvant dans les forêts de la RDCongo

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Friday 16 January 2015

LE PRESIDENT PAUL KAGAME A DONNE DES ORDRES FIN 2013 RELATIFS A LA CREMATION SECRETE DES VICTIMES HUTUS MASSACREES PAR L’ARMEE PATRIOTIQUE RWANDAISE(APR) EN 1995 DANS LES CAMPS DE DEPLACES DE KIBEHO AU SUD DU RWANDA/NKUSI Joseph

Quelques victimes des massacres de Kibeho

Après une longue enquête d’au moins une année, Shikama peut affirmer sans trébucher que vers la fin de l’année passée 2013, le Président Paul Kagame a donné des ordres à ses forces de sécurité pour qu’elles procèdent à la crémation(brûler) des restes des victimes Hutus des massacres de Kibeho de 1995. En effet, plus de 5000 personnes déplacés y ont perdu la vie et ont été enterrés manu militari par l’Armé Patriotique Rwandaise(APR) branche armée du Front Patriotique Rwandais,  parti politique au pouvoir au Rwanda depuis Juillet 1994 ; ladite crémation avait pour but d’effacer les traces de ces macabres massacres ; en effet, le gouvernement Rwandais affirma  en 1995 plutôt que seulement 338 personnes avaient trouvé la mort.

Aperҫu sur les massacres de Kibeho d’Avril 1995
Tout commenҫa le 17/4/1995 lorsque le préfet de Butare annonca que le camp de déplacés de Kibeho devrait directement être fermé. Le camp occupant 9 km2 et abritant plus de 100,000 déplacés fut automatiquement encerclé par 2 bataillons de l’ Armée Patriotique Rwandaise (APR) qui procédèrent ensuite à sa destruction totale. La route qui approvionnait ce camp en vivres et en eau fut occupée par l’APR qui interdit tout accès aux véhicules qui amenaient les provisions ; les déplacés restèrent des jours sans nourriture et entassés les uns contre les autres comme des moutons tel que l’affirme le militaire Australien Major Carol Vaughan-Evans   qui était membre du contingent australien assurant des soinx  médicaux aux déplacés[ 1  ]

Sous une forte pluie du 22/4/1995, les militaires de l’APR commencèrent à tirer sur les déplacés sans discernement : femmes, viellards, enfants et autres. La Force Médicale Australienne commenҫa à compter le nombre de victimes ; quand elle arriva à 4500 morts, l’APR l’interdit de continuer cette opération pourtant exigée par l’ONU. La Force Médicale Australienne affirma par après qu’il y avait à coté, au moins 500 morts non comptés ainsi qu’un grand nombre de morts enterré à la hâte par l’APR pour réduire le nombre de morts.[ 2]

Pendant la journée de la même date, l’APR interdit au Ministre Seth Sendashonga d’accéder au camp et ceui-ci rebroussa chemin vers Kigali. Vers le Soir, la même APR accepta que le Président d’alors Mr Pasteur Bizimungu ait accès au camp, et ceui-ci signala aux journalistes que  seulement 338 déplacés avaient été tués, tel que le lui avait dicté l’APR. A part ces 5000 morts, le chercheur Gérard Prunier affirme que l’APR a fait disparaître entre 20,000 et 30,000 personnes  réscapés des massacres de Kibeho. En effet, le Centre des Opérations Integrées (IOC) des Nations Unies affirma le 24/4/1995 que 145,228 déplacés avaient regagné la ville de Butare en provenance du camp de déplacés de Kibeho. Deux jours après, la même IOC ramena le nombre de gens déplacés qui avaient regagné Butare à 60,177 personnes. C’est pourquoi Gérard  Prunier argumenta dans ce sens « si on suppose que le minimum de déplacés vivant dans le camp de Kibeho était de 80,000 déplacés et que l’IOC affirme avoir enregistré seulement 60,177, cela signifie qu’il ya entre 20,000 et 30.000 qui sont disparus dans les centres de tri de l’APR »[ 3 ]

Crémation de Victimes
D’après les informations que nous ont fournies certaines personnes travaillant dans des services de renseignement du Rwanda à Kigali, le général Président du Rwanda Paul Kagame a ordonné des opérations spéciales vers la fin de l’année 2013. Celles- ci consistaient en une crémation des restes des victimes Hutus massacrés par l’APR le 22/4/2015 à Kibeho qui étaient enterrés non loin du lieu des massacres pour que le nombre de morts de 338 morts avancé par le Gouvernement Rwandais en 1995 reste vrai au cas où il y aurait des Enquêtes indépendantes sérieuses différentes de celle dirigée par Christine UMUTONI du 3 au 8 Mai 1995 qui valida ce chiffre susmentionné sans toutefois avoir quitté Kigali pour se rendre à Kibeho lieu des massacres!

 Une réquisition de véhicules privés fut organisée pour transporter les dépouilles ( les restes des victimes) vers le Nord du Rwanda plus précisément dans le Parc National Akagera dans un lieu appelé GABIRO où elles furent consumés par le feu sous l’œil vigilant de quelques gardes rapprochés du général Paul Kagame.  L’usage de véhicules privés pour transporter les dépouilles était pour camoufler cet acte odieux qui dura 2 semaines après lesquelles les véhicules ainsi qu’une somme d’argent furent remis aux propriétaires.

Ce n’est pas la première fois que le Parti au pouvoir au Rwanda FPR et sa branche armée APR brûlaient des cadavres dans le parc national du Rwanda. En 1993 pendant que le FPR occupait une grande partie du Nord du Rwanda où se trouve le Parc National Akagera, le FPR invitait des citoyens de ce lieu à des réunions pendant lesquelles ces pauvres habitants sans défense étaient massacrés par grenades, et leurs dépouilles directement brûlées pour dissimuler ces massacres. Cela se faisait dans le cadre de ce que le FPR appelait : « Opération PUNGUZA », punguza est un mot de la langue Kiswahili signifiant «  DIMINUER », c’est- à - dire diminuer le nombre de Hutus !

Ces opérations de brûler les cadavres ont continué dans d’autres lieux du Rwanda après la prise du pouvoir par le FPR en Juillet 1994. Plusieurs témoignages circulent sur la crémation de beaucoup de soldats HUTU ex-FAR qui avaient pourtant accepté de rejoindre l’ APR. Ces soldats étaient transportés dans des véhicules spéciaux portant aussi les numéros matricules privés vers le Parc National de Nyungwe situe au Sud-Ouest du pays où ils étaient tués à coup de houe qu’on appelle dans le jargon de FPR «  agafuni », leurs corps étaient ensuite brûlés et la cendre emballée dans des sacs transportés par les mêmes véhicules qui avaient amené les victimes, et celle-ci était enfin jetée dans la rivière Nyabarongo[4].  Les mêmes scénarios se sont produits dans la forêt du Groupe Scolaire de Butare des semaines durant entre Août et Septembre 1994 ; cet endroit était déclaré zone militaire pendant la crémation des Hutus massacrés par l’APR, interdite par conséquent à la population civile.

Pourquoi la crémation de victimes de Kibeho ?
D’après nos informateurs, le Parti Rwanda National Congres (RNC) composé principalement de Tutsis qui étaient proches du général Paul Kagame de l’Ouganda jusqu’au Village Urugwiro(Présidence), avait propagé des rumeurs partout au Rwanda au début de l’année 2013 que le président Paul Kagame allait être tué avant la fin de l’année 2013. Pris par la panique, le général Paul Kagame commenҫa à chercher des moyens d’éliminer ces amis d’hier devenus ennemis qui avaient des secrets de tous les maux que Kagame a imposés au peuple rwandais depuis l’invasion du Front Patriotique Rwandais en provenance de l’Ouganda le 1/10/1990. Au même moment, Kagame réalisa que après sa mort ou écarté du pouvoir par un coup d’ état commandité par le RNC, le dossier de Kibeho allait révéler le vrai visage du régime en place à Kigali depuis le 4 Juillet 1994 ; c’est pourquoi il ordonna qu’on récupère les restes de 5000 victimes des massacres de Kibeho pour aller les brûler à GABIRO situé au Nord du pays dans le Parc National d’ Akagera.

Il continua sa chasse au sorcier jusqu’à cequ’il parvint à éliminer le Colonel Patrick Karegeya le 31/12/2013 qui fut chef de renseignements extérieurs du Rwanda pendant 10 ans. Le président Kagame ne parvint pas à cacher sastisfaction sur cet assassinat pendant un dîner dit religieux des dignitaires du régime à l’Hotel SERENA le 1/1/2013 menaҫa d’ éliminer d’autres opposants qui vivent en exil[5]. Suite à des rumeurs mentionnées ci-haut, cause de la crémation des victimes de Kibeho, des étudiants, militaires, artistes, journalistes furent arrêtés et croupissent toujours dans les géôles rwandaises, tous accusés d’avoir voulu porter atteinte à la vie du Chef de l’Etat Paul Kagame.[6]

Paul Kagame a signé hativement une loi favorisant la crémation
Depuis 2010, date à laquelle le Président Paul Kagame a commencé à avoir des problèmes avec ses anciens compagnons du FPR, il a fait voter  au Parlement Rwandais qu’il contrôle de A à Z trois lois très importantes :

- Le président de la République peut être poursuivi des actes commis étant encore en fonction. S’il n’est plus au pouvoir, il ne peut pas être pousuivi de tels actes.
- Tous les cadres supérieurs, civils et militaires sont autorisés à exercer des activités commerciales.
- La crémation des morts est l’un des moyens autorisés par l’Etat pour ensevelir les morts.

Comme on le constate, la loi des points numéros 1 et 3 ont pour objectif de protéger Paul Kagame pour ne pas être poursuivi pour les crimes contre l’humanité qu’il a commis en tant que Chef de l’Et, commandant suprême de l’armée, et commandant de la rébellion. Quant à la loi du point numéro 2, Paul Kagame cherche les moyens de justifier l’obtention de ses biens mal acquis au moment il ne serait plus au pouvoir.

Au début de l’année 2014, le général Paul Kagame a fait une réunion avec certains de ses agents de renseignements qui avaient paticipé à la crémation des dépouilles des victimes de Kibeho en 2013. L’ojectif de cette ré union était de chercher les voies et moyens d’ étendre cette opération sur les autres dépouilles des Hutus que le FPR a enseveli à la hâte partout dans le pays depuis 1990. Il fut décidé que la priorité doit être donnée aux dépouilles des gens tués par le régime dans différentes prisons du Rwanda et qui ont été enterrés dans les propriétés de ces dernières. Les prisons qui engorgent beaucoup de victimes étant celles de Kigali appelée communément 1930 et celle de Karubanda à Butare. Après cette réunion, le président Paul Kagame a fait pression sur le gouvernement et le parlement pour qu’une loi autorisant la crémation des morts soit mise en place sans délai. Sitôt dit sitôt fait, le parlement vota une loi- Official Gazette no 18 of 06/05/2013. CHAPTER V: CREMATION OF A DEAD BODY- dans ce sens qui a été directement ratifiée par Paul Kagame mais dont le ministère ayant la crémation dans ses attributions tergiverse toujours à émettre un décret pour son application immédiate.[7]

C’est dans ce cadre que le régime dirigé par Paul Kagame a tout récemment signalé qu’il venait de découvrir une fausse commune dans les champs de la prison centrale de Kigali « 1930 ». Le parti au pouvoir au Rwanda, le FPR affirme que les dépouilles qui s’y trouvaient appartenaient aux gens massacrés pendant le génocide de 1994. Mais les témoignages des gens emprisonnés dans cette prison depuis 1994  et qui ont regagné leurs familles affirment que ces corps appartenaient plutôt aux prisonniers tués par le régime dirigé par Paul Kagame. Si le FPR ne brûle pas ces corps comme prévu, la science peut trancher un jour sur quelle date appartenaient les victimes. Shikama s’est aussi approché de certaines personnes qui ont passé des années dans la prison de Karubanda qui nous ont signalé qu’il ya au moins trois fausses communes dans la bananeraie de ladite prison; ils nous ont cité également une longue liste des gens tués en prison par le régime et jetés dans ces fausses communes. Nous avons pu connaître un certain Munyeshyaka Célestin qui était originaire de Kibingo, secteur Karama, District de Huye et  KABANZA Innocent qui était originaire de l’ex-commune de Mbazi et qui fut journaliste de première heure de la Radio Rwanda dans les années 1960s, son épouse était la sœur de Madame   Général BEM NDINDIRIYIMANA Augustin, ex-FAR.

La crémation des morts est une abomination pour la société rwandaise
Comme l’a affirmé le journal rwandais  pro-gouvernemental Izuba Rirashe- se référant au journal officiel  no 18 du 06/05/2013 contenant la loi autorisant la crémation des morts- après les cérémonies d’adieu faites pour une personne morte au Rwanda, on l’enterre[8]. Brûler les morts n’est ni rwandais ni africain. Comme l’affirme le même journal, ces pratiques appartiennent à des sociétés orientales comme la Chine, le Japon, et l’Inde. Mais pour ses intérêts personnels, le général Paul Kagame continue de faire pression pour que le ministre ayant la crémation des morts dans ses attributions commence à  imposer aux gens cette aboination coûte que coûte. Pourtant, les rwandais de tout bord considèrent cette loi comme un acte qui pousse les ges à la folie.

Les Grandes Puissances Occidentales parrains de Paul Kagame sont au courant de ce Qu’il fait mais ne veulent pas réagir comme avant 1994.
L’histoire est en train de se répéter pour le pauvre petit Rwanda ; comme certaines puissances parrains de Paul Kagame regardaient bouche-bée tous les crimes que commettait l’APR de Kagame depuis 1990, apres 25 ans les mêmes puissances ferment toujours les yeux sur les crimes odieux que continue de commettre le régime du FPR au Rwanda et dans la région des Grands Lacs Africains.En effet,  selon les informations à notre disposition,  certaines grandes puissances  parrains de Paul Kagame, étaient au courant de ce que faisait son régime sur les dépouilles des victimes de Kibeho.  Je pense que peut être sans toutefois être de connivence avec le régime du Président Paul Kagame sur ces actes macabres, cette crémation arrange ces puissances qui l’ont mis au pouvoir à Kigali et ont accepté les déclarations officielles du régime de Kigali qu’il y avait eu seulement 338 morts tués par les milices Hutu Interahamwe, alors que les témoins occulaires ONUSIENS avaient eux-même compté jusqu’à 4500 cadavres avant que l’APR n’interdît le décomptage.   En effet, le Lieutenant Colonel Thomas P. Odom, l’attaché militaire des USA à Kinshasa au Zaire l’ actuelle République démocratique du Congo en 1995 déclarait un jour sur les massacres de Kibeho :
« les extrêmistes à l’intérieur du camp ont dirigé les déplacés comme des moutons pour briser la ceinture de sécurité de l’APR et le commandant de l’ APR a perdu le contrôle de la situation. Le camp était fortement habité par les gens impliqués dans le génocide en 1994 . »[9]

 Il est à ajouter en passant que en 1993 les USA et le Royaume Uni qui ont installé  Paul Kagame au Pouvoir à  Kigali savaient bien que l’APR tuait  des gens d’une faҫon ciblée, déportait forcément  les gens vers l’Ouganda et d’autres comportements inhumains, mais cela ne les a pas empêché d’aider le FPR à prendre le pouvoir en 1994 ! Cela est justifié dans le Fax du25/03/1993( Doc. Number 93 Kigali 01270) envoyé au Secrétaire d’Etat Américain par l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en place à Kigali en 1993.
« Depuis  qu’elle a repris son offensive en Février, la rébellion, le FPR a été responsable d'un nombre indéterminé de blessés civils, le déplacement d’un million de civils, un nombre indéterminé d'assassinats ciblés et exécutions terroristes, la déportation de certains civils en Ouganda, et probablement certains pillages. Les allégations de massacre  du FPR délibérée ne peuvent pas  être confirmées » [10]

On peut se demander ici l’objectif des grandes puissances comme USA et Le Royaume Uni qui ont aidé une rébellion  jouissant de ces qualificatifs susmentionnés «  assassin, terroriste » à prendre le pouvoir qui ont envoyé pourtant plusieurs milliers de soldats et un arsenal militaire sans précédent en Irak, Syrie et Afghanistan pour lutter contre le terrorisme! On peut se poser la question en outre, pourquoi l’ambassadeur américain signalait en 1993 qu’on ne pouvait pas confirmer les allégations de massacres sans avoir fait des enquêtes ? Pourtant, l’ONU commence à accepter que ces massacres ont bel et bien eu lieu. Ce sont ces mêmes grandes puissances qui ont fait tout ce qui est possible pour que le mapping report  soit jeté dans les tiroirs de l’ONU afin que Paul Kagame ne soit pas poursuivi en justice pour le génocide commis par son armée sous ses ordres au Zaire  contre les réfugiés Hutus Rwandais et des Congolais innocents. Il est à rappeler ici que plus de 10 millions de personnes viennent de perdre la vie depuis l’invasion de la RDC en 1996 par le Rwanda dirigé par paul Kagame  et l’Ouganda de Yoweri Kaguta Museveni. Africa Great Lakes Democracy Watch pense que le Royaume Uni a utilisé monsieur Paul Kagame afin d’expandre son hégémonie politique sur toute l’Afrique de l’Est [11].

Conclusion
Les crimes du Président Paul Kagame dépassent l’entendement ; il est très monstrueux de tuer des gens et poursuivre leurs dépouilles dans la tombe pour les brûler ! Les grandes puissances qui ont aidé le général  Paul Kagame à prendre le pouvoir à Kigali doivent agir sans délais pour arrêter ses actes barbares dont ils seront responsables devant l’histoire. Quant à l’Organisation des Nations Unies, il faut que cette institution mondiale assume ses responsabilité avant qu’il ne soit trop tard. Nous pensons qu’il est temps que l’ONU déclare que le Président Paul Kagame est incapable de diriger le peuple Rwandais et que celle-ci assure la tutelle du pays pendant un certain temps tout en oeuvrant pour le   rétablissement rapide des institutions légales et démocratiques.


NKUSI Joseph(PhD)

   A propos de l'auteur

-     PhD en Planification et Dévéloppement Social(El Fateh University, Libya) + Diplome Supérieur en Médecine( Health Policy. Economics and Management , Oslo University)
-           Professeur à l'université de Misrata en Libye. 2003- Jan.2007
-             Professeur à l'université Nationale du Rwanda au Rwanda. Mars2007-Août 2009
-          Chef de Département des Sciences Sociales(Université Nationale du Rwanda). Nov.2008-Août 2009
-            Chercheur Principal à UNIFOB GLOBAL, Bergen University au Norvège. 19 Août 2009-31 Déc.2009

-             Propriétaire du Site SHIKAMA ( Versions : Kinyarwanda, FRANÇAIS & English)


REFERENCES/ Article
  1. http://www.dva.gov.au/commemorations/documents/education/DVA_Women_in_War_part6.pdf
  2. - Pickard, T. (2008) Combat Medic: An Australian Eyewitness Account of the Kibeho Massacre Big Sky Publishing, Australia. ISBN 978-0-9803251-2-6 ; www.anzacday.org.au .Witness to Genocide -- A Personal Account of the 1995 Kibeho Massacre http://www.anzacday.org.au/history/peacekeeping/anecdotes/kibeho.html. Posted 1998, visited June 2014
  3.  Prunier, Gérard (2009). Africa's World War: Congo, the Rwandan Genocide, and the Making of a Continental Catastrophe. Oxford: Oxford University Press. ISBN 978-0-19-537420-9, P.41

      4.       Shikama Gorilla.Another kagame aide reveals boss secret killing spots. http://shikamago.blogspot.no/2014/12/another-kagame-aide-reveals-boss-secret.html. Another Kagame aide reveals boss’ secret killing spots:Secret killing grounds in Nyungwe and Kami ►How RPA senior officers Col. Augustine Kiiza and Major Alex Ruzindana were assassinated ►How Kagame ordered Hutu mass murder and blamed the insurgents ►How Spanish religious leaders were killed/ The Newsline.

  1. Human Right Watch. Rwanda: Repression Across Borders. http://www.hrw.org/news/2014/01/28/rwanda-repression-across-borders. Posted 28/1/2014; visited 12/12/2014
  2. BBC. Rwanda's Kizito Mihigo and Cassien Ntamuhanga arrested. http://www.bbc.com/news/world-africa-27028206. Posted 14/4/2014; visited 11/10/2014
  3. Official Gazette no 18 of 06/05/2013. CHAPTER V: CREMATION OF A DEAD BODY. http://www.minicom.gov.rw/fileadmin/minicom_publications/law_and_regurations/ARIPO_Protocol_Ratification.pdf. Signed 4/4/2013; visited 10/9/2014

        8.       Izuba Rirashe. Ipamvu itegeko ryemera gutwika imirambo mu Rwanda ridakurikizwa. http://www.izuba- rirashe.com/m-7563-impamvu-itegeko-ryemera-gutwika-imirambo-mu-rwanda- ridakurikizwa-.html.posted 22/8/2014; visited 12/10/2014

  1. Lieutenant Colonel Thomas P. Odom, US Army (ret.), "Guerrillas From the Mist: A Defense Attaché Watches the Rwandan Patriotic Front Transform from Insurgent to Counter Insurgent" in Small Wars Journal.
  2. USA Embassy in Kigali. Fax to the Secretary of State 25/3/1993. http://shikama2.com/wp-content/uploads/2014/12/unclassified.USA_.pdf
  3. Africa Great Lakes Democracy Watch. UK's proxy wars in Africa: The case of Rwanda and DR Congo. http://greatlakesdemocracy.blogspot.no/2010/08/uks-proxy-wars-in-africa-case-of-rwanda.html. Posted 9/8/2010, visited 12/8/2014

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