Après une longue enquête d’au moins une année, Shikama peut affirmer sans
trébucher que vers la fin de l’année passée 2013, le Président Paul Kagame a
donné des ordres à ses forces de sécurité pour qu’elles procèdent à la crémation(brûler)
des restes des victimes Hutus des massacres de Kibeho de 1995. En effet, plus
de 5000 personnes déplacés y ont perdu la vie et ont été enterrés manu militari
par l’Armé Patriotique Rwandaise(APR) branche armée du Front Patriotique
Rwandais, parti politique au pouvoir au
Rwanda depuis Juillet 1994 ; ladite crémation avait pour but d’effacer les
traces de ces macabres massacres ; en effet, le gouvernement Rwandais
affirma en 1995 plutôt que seulement 338
personnes avaient trouvé la mort.
Aperҫu sur les
massacres de Kibeho d’Avril 1995
Tout commenҫa le 17/4/1995 lorsque le préfet de Butare
annonca que le camp de déplacés de Kibeho devrait directement être fermé. Le
camp occupant 9 km2 et abritant plus de 100,000 déplacés fut
automatiquement encerclé par 2 bataillons de l’ Armée Patriotique Rwandaise (APR) qui procédèrent ensuite
à sa destruction totale. La route qui approvionnait ce camp en vivres et en eau
fut occupée par l’APR qui interdit tout accès aux véhicules qui amenaient les
provisions ; les déplacés restèrent des jours sans nourriture et entassés
les uns contre les autres comme des moutons tel que l’affirme le militaire Australien
Major Carol Vaughan-Evans qui était membre du contingent australien assurant
des soinx médicaux aux déplacés[ 1
]
Sous une forte pluie du 22/4/1995, les militaires de l’APR commencèrent à
tirer sur les déplacés sans discernement : femmes, viellards, enfants et
autres. La Force Médicale Australienne commenҫa à compter le nombre de
victimes ; quand elle arriva à 4500 morts, l’APR l’interdit de continuer
cette opération pourtant exigée par l’ONU.
La Force Médicale Australienne affirma par après qu’il y avait à coté, au moins
500 morts non comptés ainsi qu’un grand nombre de morts enterré à la hâte par
l’APR pour réduire le nombre de
morts.[ 2]
Pendant la journée de la même date, l’APR
interdit au Ministre Seth Sendashonga
d’accéder au camp et ceui-ci rebroussa chemin vers Kigali. Vers le Soir, la même
APR accepta que le Président d’alors Mr
Pasteur Bizimungu ait accès au camp, et ceui-ci signala aux journalistes
que seulement 338 déplacés avaient été
tués, tel que le lui avait dicté l’APR. A part ces 5000 morts, le chercheur Gérard
Prunier affirme que l’APR a fait disparaître entre 20,000 et 30,000 personnes réscapés
des massacres de Kibeho. En effet, le Centre
des Opérations Integrées (IOC) des Nations Unies affirma le
24/4/1995 que 145,228 déplacés
avaient regagné la ville de Butare en provenance du camp de déplacés de Kibeho.
Deux jours après, la même IOC ramena
le nombre de gens déplacés qui avaient regagné Butare à 60,177 personnes. C’est pourquoi Gérard Prunier argumenta dans ce sens : « si on suppose que le minimum de déplacés
vivant dans le camp de Kibeho était de 80,000 déplacés
et que l’IOC affirme avoir enregistré
seulement 60,177, cela signifie qu’il ya entre 20,000 et 30.000 qui sont
disparus dans les centres de tri de l’APR »[
3 ]
Crémation de
Victimes
D’après les informations que nous ont fournies certaines
personnes travaillant dans des services de renseignement du Rwanda à Kigali, le
général Président du Rwanda Paul Kagame a ordonné des opérations spéciales vers
la fin de l’année 2013. Celles- ci consistaient en une crémation des restes des
victimes Hutus massacrés par l’APR le 22/4/2015 à Kibeho qui étaient enterrés
non loin du lieu des massacres pour que le nombre de morts de 338 morts avancé
par le Gouvernement Rwandais en 1995 reste vrai au cas où il y aurait des Enquêtes
indépendantes sérieuses différentes de celle dirigée par Christine UMUTONI du 3 au 8 Mai 1995 qui valida ce chiffre
susmentionné sans toutefois avoir quitté Kigali pour se rendre à Kibeho lieu
des massacres!
Une réquisition de
véhicules privés fut organisée pour transporter les dépouilles ( les restes des
victimes) vers le Nord du Rwanda plus précisément dans le Parc National Akagera
dans un lieu appelé GABIRO où elles
furent consumés par le feu sous l’œil vigilant de quelques gardes rapprochés du
général Paul Kagame. L’usage de véhicules
privés pour transporter les dépouilles était pour camoufler cet acte odieux qui
dura 2 semaines après lesquelles les véhicules ainsi qu’une somme d’argent
furent remis aux propriétaires.
Ce n’est pas la première fois que le Parti au pouvoir au
Rwanda FPR et sa branche armée APR
brûlaient des cadavres dans le parc national du Rwanda. En 1993 pendant que le
FPR occupait une grande partie du Nord du Rwanda où se trouve le Parc National
Akagera, le FPR invitait des citoyens de ce lieu à des réunions pendant
lesquelles ces pauvres habitants sans défense étaient massacrés par grenades,
et leurs dépouilles directement brûlées pour dissimuler ces massacres. Cela se
faisait dans le cadre de ce que le FPR appelait : « Opération
PUNGUZA », punguza est un mot de la
langue Kiswahili signifiant « DIMINUER », c’est- à
- dire diminuer le nombre de Hutus !
Ces opérations de brûler les cadavres ont continué dans
d’autres lieux du Rwanda après la prise du pouvoir par le FPR en Juillet 1994.
Plusieurs témoignages circulent sur la crémation de beaucoup de soldats HUTU ex-FAR qui avaient pourtant accepté
de rejoindre l’ APR. Ces soldats étaient transportés dans des véhicules spéciaux
portant aussi les numéros matricules privés vers le Parc National de Nyungwe
situe au Sud-Ouest du pays où ils étaient tués à coup de houe qu’on appelle
dans le jargon de FPR « agafuni », leurs corps étaient
ensuite brûlés et la cendre emballée dans des sacs transportés par les mêmes véhicules
qui avaient amené les victimes, et celle-ci était enfin jetée dans la rivière Nyabarongo[4]. Les mêmes scénarios se sont produits dans la
forêt du Groupe Scolaire de Butare des semaines durant entre Août et Septembre
1994 ; cet endroit était déclaré zone militaire pendant la crémation des Hutus
massacrés par l’APR, interdite par conséquent à la population civile.
Pourquoi la crémation de
victimes de Kibeho ?
D’après nos informateurs, le Parti Rwanda National Congres (RNC)
composé principalement de Tutsis qui étaient proches du général Paul Kagame de
l’Ouganda jusqu’au Village Urugwiro(Présidence), avait propagé des rumeurs partout au Rwanda au début de
l’année 2013 que le président Paul Kagame allait être tué avant la fin de l’année
2013. Pris par la panique, le général Paul Kagame commenҫa à chercher des
moyens d’éliminer ces amis d’hier devenus ennemis qui avaient des secrets de
tous les maux que Kagame a imposés au peuple rwandais depuis l’invasion du
Front Patriotique Rwandais en provenance de l’Ouganda le 1/10/1990. Au même
moment, Kagame réalisa que après sa mort ou écarté du pouvoir par un coup d’ état
commandité par le RNC, le dossier de
Kibeho allait révéler le vrai visage du régime en place à Kigali depuis le 4
Juillet 1994 ; c’est pourquoi il ordonna qu’on récupère les restes de 5000
victimes des massacres de Kibeho pour aller les brûler à GABIRO situé au Nord du pays dans le Parc National d’ Akagera.
Il continua sa chasse au sorcier jusqu’à cequ’il parvint à
éliminer le Colonel Patrick Karegeya le 31/12/2013 qui fut chef de
renseignements extérieurs du Rwanda pendant 10 ans. Le président Kagame ne
parvint pas à cacher sastisfaction sur cet assassinat pendant un dîner dit religieux
des dignitaires du régime à l’Hotel SERENA le 1/1/2013 menaҫa d’ éliminer
d’autres opposants qui vivent en exil[5].
Suite à des rumeurs mentionnées ci-haut, cause de la crémation des victimes de
Kibeho, des étudiants, militaires, artistes, journalistes furent arrêtés et
croupissent toujours dans les géôles rwandaises, tous accusés d’avoir voulu
porter atteinte à la vie du Chef de l’Etat Paul Kagame.[6]
Paul
Kagame a signé hativement une loi favorisant la crémation
Depuis 2010, date à laquelle le Président Paul Kagame a
commencé à avoir des problèmes avec ses anciens compagnons du FPR, il a fait
voter au Parlement Rwandais qu’il
contrôle de A à Z trois lois très importantes :
- Le
président de la République peut être poursuivi des actes commis étant encore en fonction. S’il n’est plus au pouvoir, il
ne peut pas être
pousuivi de tels actes.
- Tous les cadres supérieurs, civils et militaires sont autorisés à exercer
des activités
commerciales.
- La
crémation des morts est l’un des
moyens autorisés
par l’Etat pour ensevelir les morts.
Comme on le constate, la loi des points numéros 1 et 3
ont pour objectif de protéger Paul Kagame pour ne pas être poursuivi pour les
crimes contre l’humanité qu’il a commis en tant que Chef de l’Et, commandant
suprême de l’armée, et commandant de la rébellion. Quant à la loi du point numéro
2, Paul Kagame cherche les moyens de justifier l’obtention de ses biens mal
acquis au moment il ne serait plus au pouvoir.
Au début de l’année 2014, le général Paul Kagame a fait
une réunion avec certains de ses agents de renseignements qui avaient paticipé à
la crémation des dépouilles des victimes de Kibeho en 2013. L’ojectif de cette
ré union était de chercher les voies et moyens d’ étendre cette opération sur
les autres dépouilles des Hutus que le FPR a enseveli à la hâte partout dans le
pays depuis 1990. Il fut décidé que la priorité doit être donnée aux dépouilles
des gens tués par le régime dans différentes prisons du Rwanda et qui ont été
enterrés dans les propriétés de ces dernières. Les prisons qui engorgent
beaucoup de victimes étant celles de Kigali appelée communément 1930 et celle
de Karubanda à Butare. Après cette réunion, le président Paul Kagame a fait
pression sur le gouvernement et le parlement pour qu’une loi autorisant la crémation
des morts soit mise en place sans délai. Sitôt dit sitôt fait, le parlement vota
une loi- Official Gazette no 18 of 06/05/2013.
CHAPTER V: CREMATION OF A DEAD BODY- dans ce sens qui a été directement ratifiée par Paul Kagame mais dont le
ministère ayant la crémation dans ses attributions tergiverse toujours à émettre
un décret pour son application immédiate.[7]
C’est dans ce cadre que le régime dirigé par Paul Kagame
a tout récemment signalé qu’il venait de découvrir une fausse commune dans les
champs de la prison centrale de Kigali « 1930 ».
Le parti au pouvoir au Rwanda, le FPR affirme que les dépouilles qui s’y
trouvaient appartenaient aux gens massacrés pendant le génocide de 1994. Mais
les témoignages des gens emprisonnés dans cette prison depuis 1994 et qui ont regagné leurs familles affirment
que ces corps appartenaient plutôt aux prisonniers tués par le régime dirigé
par Paul Kagame. Si le FPR ne brûle pas ces corps comme prévu, la science peut
trancher un jour sur quelle date appartenaient les victimes. Shikama s’est
aussi approché de certaines personnes qui ont passé des années dans la prison
de Karubanda qui nous ont signalé qu’il ya au moins trois fausses communes dans
la bananeraie de ladite prison; ils nous ont cité également une longue liste des
gens tués en prison par le régime et jetés dans ces fausses communes. Nous
avons pu connaître un certain Munyeshyaka
Célestin qui était originaire de Kibingo, secteur Karama, District de
Huye et KABANZA Innocent qui était
originaire de l’ex-commune de Mbazi et qui fut journaliste de première heure de
la Radio Rwanda dans les années 1960s, son épouse était la sœur de Madame Général
BEM NDINDIRIYIMANA Augustin, ex-FAR.
La
crémation des morts est une abomination pour la société
rwandaise
Comme l’a affirmé le journal rwandais pro-gouvernemental Izuba Rirashe- se
référant au journal officiel no 18 du
06/05/2013 contenant la loi autorisant la crémation des morts- après les cérémonies
d’adieu faites pour une personne morte au Rwanda, on l’enterre[8]. Brûler les morts n’est ni rwandais
ni africain. Comme l’affirme le même journal, ces pratiques appartiennent à des
sociétés orientales comme la Chine, le Japon, et l’Inde. Mais pour ses intérêts
personnels, le général Paul Kagame continue de faire pression pour que le
ministre ayant la crémation des morts dans ses attributions commence à imposer aux gens cette aboination coûte que coûte.
Pourtant, les rwandais de tout bord considèrent cette loi comme un acte qui
pousse les ges à la folie.
Les Grandes Puissances Occidentales parrains de Paul Kagame sont au courant
de ce Qu’il fait mais ne veulent pas réagir comme avant 1994.
L’histoire est en train de se répéter
pour le pauvre petit Rwanda ; comme certaines puissances parrains de Paul
Kagame regardaient bouche-bée
tous les crimes que commettait l’APR de Kagame depuis 1990, apres 25 ans les mêmes puissances ferment toujours les yeux sur les crimes
odieux que continue de commettre le régime du FPR au Rwanda et dans la région des Grands Lacs Africains.En effet, selon les informations à notre disposition,
certaines grandes puissances parrains de Paul Kagame, étaient au courant de ce que faisait son régime sur les dépouilles
des victimes de Kibeho. Je pense que
peut être sans
toutefois être
de connivence avec le régime
du Président Paul
Kagame sur ces actes macabres, cette crémation arrange ces puissances qui l’ont mis au pouvoir à Kigali et ont accepté les déclarations
officielles du régime
de Kigali qu’il y avait eu seulement 338 morts tués par les milices Hutu Interahamwe, alors que les témoins occulaires ONUSIENS avaient eux-même compté
jusqu’à 4500 cadavres avant que l’APR n’interdît le décomptage.
En effet, le Lieutenant Colonel Thomas P. Odom,
l’attaché
militaire des USA à
Kinshasa au Zaire l’ actuelle République
démocratique
du Congo en 1995 déclarait
un jour sur les massacres de Kibeho :
« les
extrêmistes
à
l’intérieur
du camp ont dirigé les
déplacés comme des moutons pour briser la ceinture de sécurité de
l’APR et le commandant de l’ APR a perdu le contrôle de la situation. Le camp
était fortement habité par
les gens impliqués
dans le génocide
en 1994 . »[9]
Il est à ajouter en passant que en 1993 les USA et le Royaume Uni
qui ont installé Paul Kagame au Pouvoir à Kigali savaient
bien que l’APR tuait des gens d’une faҫon ciblée, déportait forcément les gens vers l’Ouganda et d’autres
comportements inhumains, mais cela ne les a pas empêché
d’aider le FPR à
prendre le pouvoir en 1994 ! Cela est justifié dans le Fax du25/03/1993( Doc. Number 93 Kigali 01270) envoyé au Secrétaire
d’Etat Américain
par l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en place à Kigali en 1993.
« Depuis qu’elle a repris son offensive en Février, la
rébellion,
le FPR a été responsable d'un nombre indéterminé de blessés civils, le
déplacement d’un million de civils, un nombre indéterminé d'assassinats
ciblés et exécutions terroristes, la déportation de certains
civils en Ouganda, et probablement certains pillages. Les allégations de
massacre du FPR délibérée ne peuvent
pas être confirmées » [10]
On peut se
demander ici l’objectif des grandes puissances comme USA et Le Royaume Uni qui ont aidé une rébellion jouissant de ces qualificatifs susmentionnés « assassin, terroriste » à prendre le pouvoir qui ont envoyé pourtant plusieurs milliers de soldats et un arsenal
militaire sans précédent en Irak, Syrie et Afghanistan pour lutter contre le
terrorisme! On peut se poser la question en outre, pourquoi l’ambassadeur américain signalait en 1993 qu’on ne pouvait pas confirmer
les allégations
de massacres sans avoir fait des enquêtes ? Pourtant, l’ONU commence à accepter que ces massacres ont bel et bien eu lieu. Ce
sont ces mêmes
grandes puissances qui ont fait tout ce qui est possible pour que le mapping
report soit jeté dans les tiroirs de l’ONU afin que Paul Kagame ne soit
pas poursuivi en justice pour le génocide
commis par son armée
sous ses ordres au Zaire contre les réfugiés
Hutus Rwandais et des Congolais innocents. Il est à rappeler ici que plus de 10 millions de personnes
viennent de perdre la vie depuis l’invasion de la RDC en 1996 par le Rwanda
dirigé par paul
Kagame et l’Ouganda de Yoweri Kaguta
Museveni. Africa Great Lakes Democracy Watch pense que le Royaume Uni a utilisé monsieur Paul Kagame afin d’expandre son hégémonie
politique sur toute l’Afrique de l’Est [11].
Conclusion
Les crimes
du Président Paul
Kagame dépassent
l’entendement ; il est très
monstrueux de tuer des gens et poursuivre leurs dépouilles dans la tombe pour les brûler ! Les grandes puissances qui ont aidé le général Paul Kagame à prendre le pouvoir à Kigali doivent agir sans délais pour arrêter
ses actes barbares dont ils seront responsables devant l’histoire. Quant à l’Organisation des Nations Unies, il faut que cette
institution mondiale assume ses responsabilité avant qu’il ne soit trop tard. Nous pensons qu’il est temps que l’ONU déclare que le Président Paul Kagame est incapable de diriger le peuple
Rwandais et que celle-ci assure la tutelle du pays pendant un certain temps
tout en oeuvrant pour le rétablissement rapide des institutions légales et démocratiques.
NKUSI Joseph(PhD)
A propos de l'auteur
- PhD
en Planification et Dévéloppement Social(El Fateh University, Libya) + Diplome Supérieur en Médecine(
Health Policy. Economics and Management , Oslo University)
-
Professeur à l'université de Misrata en Libye.
2003- Jan.2007
-
Professeur à l'université Nationale du
Rwanda au Rwanda. Mars2007-Août 2009
-
Chef
de Département des Sciences Sociales(Université Nationale du Rwanda).
Nov.2008-Août 2009
-
Chercheur Principal à UNIFOB GLOBAL, Bergen
University au Norvège. 19 Août 2009-31 Déc.2009
-
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REFERENCES/ Article
- http://www.dva.gov.au/commemorations/documents/education/DVA_Women_in_War_part6.pdf
- - Pickard,
T. (2008) Combat Medic: An Australian Eyewitness Account of the Kibeho
Massacre Big Sky Publishing, Australia. ISBN 978-0-9803251-2-6 ; www.anzacday.org.au .Witness to Genocide -- A Personal
Account of the 1995 Kibeho Massacre http://www.anzacday.org.au/history/peacekeeping/anecdotes/kibeho.html.
Posted 1998, visited June 2014
- Prunier, Gérard (2009). Africa's World
War: Congo, the Rwandan Genocide, and the Making of a Continental
Catastrophe. Oxford: Oxford University Press. ISBN 978-0-19-537420-9, P.41
4. Shikama Gorilla.Another kagame aide reveals boss secret killing spots. http://shikamago.blogspot.no/2014/12/another-kagame-aide-reveals-boss-secret.html.
Another Kagame aide reveals boss’ secret killing spots:Secret killing
grounds in Nyungwe and Kami ►How RPA senior officers Col. Augustine Kiiza and
Major Alex Ruzindana were assassinated ►How Kagame ordered Hutu mass murder and
blamed the insurgents ►How Spanish religious leaders were killed/ The Newsline.
- Human Right Watch. Rwanda: Repression Across Borders.
http://www.hrw.org/news/2014/01/28/rwanda-repression-across-borders.
Posted 28/1/2014; visited 12/12/2014
- BBC. Rwanda's Kizito Mihigo and Cassien Ntamuhanga
arrested. http://www.bbc.com/news/world-africa-27028206.
Posted 14/4/2014; visited 11/10/2014
- Official
Gazette no 18 of 06/05/2013. CHAPTER V: CREMATION OF A
DEAD BODY. http://www.minicom.gov.rw/fileadmin/minicom_publications/law_and_regurations/ARIPO_Protocol_Ratification.pdf.
Signed 4/4/2013; visited 10/9/2014
8.
Izuba Rirashe.
Ipamvu itegeko ryemera gutwika imirambo mu Rwanda ridakurikizwa. http://www.izuba- rirashe.com/m-7563-impamvu-itegeko-ryemera-gutwika-imirambo-mu-rwanda-
ridakurikizwa-.html.posted 22/8/2014; visited 12/10/2014
- Lieutenant Colonel Thomas P. Odom, US Army (ret.), "Guerrillas
From the Mist: A Defense Attaché Watches the Rwandan Patriotic Front
Transform from Insurgent to Counter Insurgent" in Small Wars Journal.
- USA Embassy in Kigali. Fax
to the Secretary of State 25/3/1993. http://shikama2.com/wp-content/uploads/2014/12/unclassified.USA_.pdf
- Africa Great Lakes Democracy
Watch. UK's proxy wars in Africa: The case of Rwanda and DR Congo. http://greatlakesdemocracy.blogspot.no/2010/08/uks-proxy-wars-in-africa-case-of-rwanda.html.
Posted 9/8/2010, visited 12/8/2014
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